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les doigts de la féé kiki
9 mai 2013

Les trois mouches

Passant près d’un trou d’eau nauséabond,  

Un bourdonnement attira mon attention.   

Je m’assois un instant sur le bord,   

 Intrigué par ce que je ne voyais pas encore.          

Enfin, après un temps plus ou moins long,  

Je vis que le bruit provenait d’un gros bourdon.     

Une espèce de grosse mouche velue,          

Qui se débattait, apparemment fourbue.

 

Elle tournait dans cette fange, pourtant étroite,    

Incapable de s’envoler, toujours dans le même sens, à droite.

Apparemment venue dans une bonne intention,

Supprimer les causes de la pollution.

Mais son incapacité n’avait d’égal que sa prétention.

Plus elle remuait, plus on sentait venu du fond,

Des odeurs de compromission, de fange monétaire,

Suffisant pour déstabiliser la terre entière.

 

Je consultais mon manuel, d’entomologie.

Identifiais la bestiole, originaire de Hongrie,

Comme étant un Sarkonicolasius,

Spécimen a pieds plats dépourvu de cerveau,

Mais en revanche dotée d’un appréciable  phallus,

Qu’il  trimballait  par monts et par vaux,

Pour butiner, sans afficher de préférence,

Les fleurs déjà fanées,  d’Italie ou de France.

 

Longtemps, longtemps, il s’escrimât  en solitaire,

Empochant en passant, un mirobolant salaire,

Qu’il plaçait  impunément dans des banques lointaines,

Sachant bien que sa fin était toute prochaine.

Et, ce qui devait arriver, bien sûr, arriva !

Une mouche Hollandaise à son tour bourdonna,

Mais, à contre sens vous l’avez deviné ?

Ce qui était boue, devint un véritable merdier.

 

Je me replongeais dans mon manuel d’entomologie.

Pour étudier de ce nouveau bourdon, le mode de vie.

Surprise ! A part sa façon de tourner,

Il utilisait les mêmes façons de pomper !

Peut-être un peu moins pour son compte personnel,

Mais la même façon de battre des ailes !

Beaucoup de bruit pour trois fois rien,

Histoire dans mettre plein la vue aux copains.

 

Connu sous le nom de Hollandius  Francilium,

Petit gros, haut comme trois pommes,

Comme son fourbe et détestable prédécesseur,

Il butinait un peu lui aussi, à travers et a tort,

Mais avec beaucoup moins de prestance,

Au milieu de leur même fosse d’aisance.

 

Par contre celui-là, inconscient, était prêt à partager,

Avec tous ceux qui lui tombaient sous le nez.

Refusant de voir qu’à chaque instant,

Ces olibrius pouvaient devenir vraiment méchants.

Intolérants, affamés, abusant de sa bienveillance,

Un jour ou l’autre, ils en feraient leur pitance.

Je crains que  son apparition ne soit dramatique ! 

Créant des bulles de fond, aux relents islamiques. 

Polluant définitivement notre atmosphère,

De microbes d’origine Allal, ou karcher.

 

En regardant de plus près, je n’en cru pas mes yeux !

Un troisième bourdon, s’agitait entre eux deux !

Planté comme un santon, au centre de cette vase, 

Il vacillait de gauche à droite, apparemment nase.           

Il se nommait, d’après mon manuel,  Francilium  Bayroupette,    

Pas vraiment bourdon, plutôt petite bête.   

Et dont l’inaudible bourdonnement,

N’attirait pas suffisamment  l’attention des chalands.

Bestiole inoffensive ! Ou vraiment nuisible.

Impossible à cataloguer tant son comportement était imprévisible.

 

Incompréhensible aussi,  totalement incohérente,

Elle ne faisait que déstabiliser le centre !

Incapable de choisir, une fois pour toute, de quel côté,

Elle devait pour survivre, obligatoirement se raccrocher.

Elle ne pouvait  que finir anesthésiée,

Par l’odeur qu’elle-même avait dégagée.

Finalement, rejeté par l’ensemble de ses partisans,

Elle expirât,  prout, comme expire un petit vent.

Voilà en quelques sortes la situation

De ce merveilleux trou de fange ou nous vivons.

 

Mais attention ! virevoltant près de la berge,

Deux autres, mouches a merde gambergent !

Une petite franchouillarde, pleine de suffisance,

Tatouée sur le front, made in France,

Affublée du nom scientifique, de Marinelepenis.

Et d’un gros bourdon nommé Mélanchonnabrutis,

Plutôt genre hystérique et bruyant,

Brassant autant de vase que de vent.

Prêt tous les deux à plonger dans l’arène !

On ne recule pas devant l’odeur, quand on aime.

 

Pauvre de moi ! Je ne suis pas sorti de cette gadoue,

Ou je puise mon inspiration, envers et contre tout.

En conclusion, il en faut une, alors je pense,

Que seul un bourdon O-G-M, pourra sauver la France.

Mais en attendant, je vois s’approfondir le trou,

Et la vase s’épaissir inexorablement, sans à-coups.

Courageux, mais surtout pas téméraire,

Je conclus rapide, et vais me taper une bière.

 

Voici le texte écrit par le parrain d'une amie. J'adore

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